À propos de la différence entre “les compétences que vous aimeriez avoir” et “celles que vous avez déjà mais croyez qu’elles ne sont pas suffisantes” pour atteindre vos buts.

Off

Obviously, I wish I had more respect, in a lot of ways, when I walk into a room for my opinion.”

– Lindsey Vonn, ex-skieuse alpin professionnelle, à propos de son expérience comme entrepreneure [ 1 ]


En chacun d’entre nous,

il y a cette voix qui dit:

“J’en veux plus.”


Plus de temps,

d’argent,

ou,

comme dans le cas de Lindsey Vonn;

plus de crédibilité (aux yeux des gens d’affaires qu’elle rencontre).


Pourquoi c’est le cas?


Parce que chaque personne peut trouver une portion de sa vie,

où,

il ne se sent pas “à la hauteur”,

où il lui “manque quelque chose”.


“Je n’ai pas assez de temps (pour faire ce qui m’a été demandé).”

“Je n’ai pas assez d’éducation, de diplômes.”

“Je n’ai pas assez d’expérience en affaires, comme entrepreneur.”


“Je ne me sens pas assez bon pour cuisiner cette recette.”

“Je ne me sens pas assez bon pour séduire cette fille, que je trouve de mon goût.”

“Je ne me sens pas assez bon pour être prise au sérieux, quand j’arrive à un meeting.”


C’est encore plus vrai quand,

“réussir à atteindre un but qui est important à nos yeux” est en jeu.


Donc,

pour un temps,

la réflexe que nous avons est celui-ci:

nous augmentons nos espoirs,

et mettons toute notre attention sur l’obtention de cet “objet brillant” que nous croyons être “à court de”,

comme outil,

pour atteindre le but que nous avons en tête,

à ce moment-là.


Que cet outil soit une compétence en particulier,

une expérience de travail,

ou un diplôme.


Tout ça,

pendant que nous rabaissons les compétences et les expériences que nous avons.

Autant que l’utilité qu’elles ont eu,

pour nous amener là où nous sommes rendus dans notre carrière,

par exemple.


Pourtant…


Coco Chanel n’avait pas de diplôme en gestion,

ou d’expérience en fabrication de textiles.

Mais,

elle a passé des années à fabriquer des petites quantités de chapeaux,

et vêtements très tendances pour des femmes.

Ce qui lui a quand même permis de monter une équipe,

et une entreprise,

qui lui ont survécu;

Chanel.


Steve Jobs n’avait aucun diplôme en sciences informatiques.

Mais,

il avait une grande compréhension de ce qu’est le “design de qualité”,

et des habiletés très développées en vente.

Des atouts qu’il a justement utilisé pour démarrer une entreprise,

avec Steve Wozniak;

Apple.


Madame CJ Walker n’avait aucun diplôme en chimie,

ou expérience en gestion d’affaires.

Mais,

elle avait travaillé comme représentante en ventes de produits de beauté,

et connaissait très bien sa clientèle.

Ce qui lui a permis de lancer sa propre entreprise de produits de beauté,

et changer la vie de milliers de femmes.

Tout ça,

avant de devenir la première femme Afro-Américaine millionnaire.


Phil Knight n’avait aucune formation en design industriel,

ou expérience en fabrication (manufacturière) de chaussures.

Mais,

il savait comment vendre des chaussures.

Des compétences qu’il a mis à profit pour démarrer Nike avec un partenaire;

Bill Bowerman qui,

lui,

connaissait bien les besoins des coureurs,

et comment fabriquer des chaussures.


Richard Branson n’avait aucune expérience en gestion d’une ligne aérienne.

Mais,

il en avait (beaucoup) à identifier,

comprendre,

et combler les besoins des clients dans différentes industries.

Ce qui l’a aidé à lancer une des compagnies aériennes les plus aimées / appréciées;

Virgin Airlines.


Le même genre de résumé,

de condensé peut être écrit à propos d’Elon Musk.

Ou des fondateurs de l’entreprise Warby Parker,

ou Spanx,

ou à propos de Gary Vaynerchuck,

et d’une tonne d’autres personnes.

Autant des hommes que des femmes.

Célèbres ou pas.


* * *


De nature,

vous et moi essayons constamment de trouver des manières d’améliorer nos vies.


C’est comme ça que les humains se sont développés.


Ce qui explique pourquoi,

vous et moi,

avons cette voix dans la tête qui nous dit:

“J’en veux plus”.


Plus de crédibilité,

pour convaincre des investisseurs de nous suivre dans un projet d’affaires,

par exemple.


C’est tentant,

à ce moment-là,

de penser que notre première priorité…

pour atteindre un but…

devrait être celle-ci:

“identifier comment mettre la main sur cet outil que nous n’avons pas,

encore,

dans notre coffre”.


Mais,

comme la vie d’un foule de personnes…

qui ont réussi à améliorer leur sort,

d’un point de vue professionnel…

le démontre,

nous devrions plutôt mettre nos énergies à faire ceci à la place:

– Nous demander: “Quoi d’autre suis-je capable d’accomplir, avec ‘les compétences (ou expériences) que j’ai déjà’, que je n’ai pas fait encore?”

– Trouver la volonté (nécessaire) de tourner les réponses à cette question en “plan d’action”

– Et nous mettre au travail, pour tourner ce plan en réalité.


– – Références – – – – – –

[ 1 ] www.essentiallysports.com/wish-i-had-more-respect-lindsey-vonn-opens-up-on-the-hardships-she-faced-entering-the-business-world-as-an-athlete-us-sports-news/