
“J’aimerais pouvoir ___ autant que ___ l’a fait”
En Grèce antique,
l’Olympe était cet endroit où,
au sommet d’un mont,
les personnes considérées comme des “Dieux” dans leur domaine…
comme celui des affaires (Hermès),
de la guerre (Arès),
ou de l’agriculture (Déméter), par exemple,
vivaient,
et profitaient des avantages,
des “bons cotés” que leurs succès passés leur donnaient.
Tout ça pendant que,
plus bas,
dans la vallée,
les villageois faisaient de leur mieux pour surmonter les défis du quotidien.
“Se rendre à demain” était pour sûr quelque chose que ces villageois souhaitaient.
Autant qu’avoir des réponses à “C’est comment la vie, au sommet? À quoi ressemble les choses?”
Pour qu’ils puissent, eux aussi, vivre quelque chose de mieux que la vie qu’ils avaient (dans la vallée).
Le même type d’espoirs,
de souhaits que nous avons ces jours-ci,
vous et moi,
quand vous y pensez bien.
Même si des mots comme “Meilleur”,
“Top”,
“Le plus grand”,
et “G.O.A.T” ont remplacé “Dieu”.
Dans la façon que nous avons de parler de quelqu’un qui a “atteint le top ou le sommet dans son domaine”,
je veux dire.
Que ce soit en chimie (Rosalind Franklin),
boxe (Muhammad Ali),
écriture de science-fiction (Isaac Azimov or Arthur C Clarke),
architecture (Frank Lloyd Wright or Frank Gehry),
design de voitures (Giorgetto Giugiaro),
publicité (David Ogilvy or Mary Wells Lawrence),
musique pop (The Beatles),
ou autre.
La plus grande différence avec nos arrières-arrières,
arrières-arrières-arrières,
arrières-arrières-arrières cousins grecs étant ceci:
Il est plus facile aujourd’hui de trouver des informations sur les personnes que nous admirons,
ou souhaitons “avoir autant de succès que”,
que ce l’était en Grèce antique.
Aussi,
d’avoir une idée d’un “parcours” à suivre pour réussir,
d’un “comment faire les choses”,
que c’était possible avant.
Parce que maintenant,
nous pouvons apprendre autant que nous sommes capables de lire,
écouter,
regarder et mémoriser.
Tout ça,
en quelques livres et quelques “clics”.
Dans certains cas,
la quantité de détails disponibles peut aller aussi loin que l’heure à laquelle notre “héros” se levait,
jusqu’à l’heure à laquelle il se couchait,
le soir.
Et,
en même temps,
être tellement grand,
comme éventail d’informations,
que ça nous permet de comprendre autant la “vision du monde” de cette personne,
sa manière de penser, que ses habitudes de travail.
Ce qui crée des tonnes d’anecdotes,
de “secrets du métier”, et bribes d’informations.
Des tonnes que nous sommes tentés de continuer à augmenter,
à un certain moment.
Parce que nous sommes pas certains que tout ce que nous avons rassemblé est suffisant.
Pour nous inspirer et pousser à emprunter le même parcours que notre héro a pris.
Et, surtout,
si ces tonnes d’informations sont assez grandes pour nous donner une sorte de garantie.
Que nous allons réussir autant que notre héro l’a fait,
sinon plus.
Sauf que…
Dans toutes ces tonnes d’informations avec lesquelles nous nous retrouvons…
à propos de ceux ou celles qui ont “atteint le sommet de leur domaine”…
il y a un morceau qui est ignoré.
Lequel?
La “volonté” de ceux et celles qui sont surnommés “Meilleur” et “G.O.A.T” ont,
de mettre à l’épreuve,
de tester tout ce qu’ils apprennent.
Encore et encore.
Pour qu’ils puissent déterminer la vraie valeur d’une information.
“Est-ce que cette information-là peut m’aider à atteindre le but sur lequel je travaille? Si oui, de quelle façon?”
Parce que toutes les informations ne sont pas égales.
Quelques unes sont plus utiles,
ont une plus grande valeur que d’autres.
En tous cas,
c’est ce que réalise une personne,
quand elle passe de “laisser s’empiler les choses que j’apprends, sans les utiliser”,
à “faire quelque chose, prendre des décisions, basé sur ce que j’ai appris”.